Crapaud calamite
         Samedi 2 Juin 2012:

Au crépuscule,
dans la zone dunaire
du Fort Vert


« A marée basse, une vaste plaine grise, avec des paquets d'herbes marines jetés çà et là... Une surface inégale, parsemée d'une quantité de bosses, pareille à des vagues figées... Des nuées d'oiseaux s'abattant sur les flaques... Puis le flot réapparaît, l'eau pénètre par toutes les rainures, déborde rapidement sur la plaine redevenue "une mer"... » R. Blanchard, 1906
L'église 
Notre-Dame

V
Le beffroi 
de Calais
Etendue d' orchidées sauvages
Floraison du Sureau noir
Hibou des marais
au vol
Tadorne de Belon
Cygne sauvage
Aigrette garzette
Euphorbe maritime
Centrale nucléaire de Gravelines
Dunes embryonnaires
et chiendents maritimes
Restes d'une épave de bateau
Sterne naine

et ses oeufs, posés sur la plage,
parmi les débris de coquillages
Contruit en 1856, le phare de Walde s'est allumé le 15 
Décembre 1859. 

Bâti sur un fond sablonneux, il est constitué d'une tige 
verticale centrale et de six longs pieux de fer, réunis entre eux
par des entretoises, et dont les parties inférieures sont 
dotées de vis hélicoïdales s'enfonçant de plusieurs mètres 
dans le sable. 

Cette structure en fer forgé offre une assise stable et peu de 
prise à la mer et à l'oxydation.

La maison des gardiens est surmontée de la lanterne, dont 
le plan focal se trouve à 11 mètres au-dessus du niveau des 
plus hautes mers. Fonctionnant tout d'abord à l'huile, la 
lanterne (de couleur blanche) fut ensuite alimentée au 
propane, qui détruisit la première lanterne en 1953 suite à 
une explosion de gaz.

En 1986, la SMBC (Service maritime des ports de 
Boulogne-sur-Mer et de Calais) procéda au démontage de la 
lanterne (elle se trouve aujourd'hui dans le hall de la 
capitainerie du port de Boulogne-sur-Mer) et à son 
remplacement par une faible lueur (10 Watt !) alimentée par 
panneaux solaires, d'où la dénomination actuelle de feu de 
Walde.

Le 15 Septembre 1998, lors d'une réunion du comité 
nautique, il fut déclaré qu'aujourd'hui le phare (feu ?) de 
Walde était "plus une aide à l'échouage qu'à la navigation", 
compte tenu des déplacements des bancs de sables depuis
sa construction (le phare est d'ailleurs entouré de plusieurs 
épaves). 

Aujourdhui, le phare est toujours debout et il reste l'un des 
derniers ( peut-être LE dernier) phare métallique en mer de 
France.

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